Trouver un local de travail : une étape essentielle dans la vie d’une entreprise

local de travail

Disposer d’un local de travail adapté est d’une importance capitale pour le développement des activités d’une entreprise. Nécessitant généralement des moyens financiers conséquents, l’investissement de s’engager dans un processus d’acquisition ou de location devrait être mûrement réfléchi. Ainsi, depuis le projet, en passant par les recherches, jusqu’à la finalisation de la transaction, il y a une logique à respecter. Si les bureaux à louer ne manquent pas, afin de dénicher le local idéal, se faire accompagner par un professionnel serait de bon aloi. Pourtant, par souci d’économie, certains hésitent à s’y engager, alors que le mot investissement en lui-même impliquerait de générer des retours. 

Un local adapté à son profil

Le local de travail est une des bases principales de l'implantation d’une entreprise et constitue un véritable camp de base qui doit remplir pas mal de critères indispensables. Selon les dispositions, un local de travail peut être soit commercial, soit professionnel selon le type de bail contracté et la nature de vos activités. Le local commercial régi sous le bail commercial est le lieu d’exploitation directe d’un fonds de commerce, donc d’activités de nature commerciales et/ou industrielles. Généralement, pour les entreprises, le meilleur moyen d’en disposer est d’aller à la recherche de bureaux à louer qui sont visibles sur les sites dédiés.

Contrairement à son homologue, seuls les professions libérales sont autorisées dans un local professionnel et peut donc voir l’interdiction d’accès au public. A part l’emplacement qui est indiscutablement le critère clé et dont nous aller parler infra, plusieurs facteurs entrent en ligne de mire dans la recherche de local. Sont ainsi considérés successivement les questions de logistique concernant les aménagements et les critères organisationnels. Ainsi, afin de cocher le plus de cases possibles, il faut considérer la surface disponible et l’accessibilité. Enfin, un des critères et non des moindres, avant d’arrêter son choix, est qu'il faut tenir compte des capacités financières, le seul critère qui puisse passer avant l’emplacement.

L’emplacement comme critère de base

Parmi les critères indispensables qui pourraient faire basculer une transaction, en tête de liste figure l’emplacement, qui renvoie surtout à une localisation géographique et aussi tenir compte des activités. La localisation idéale doit être celui qui vous permettra de générer le maximum de chiffres d’affaires et à ce titre, il devrait se situer au plus près du carrefour du flux de marchandises, de la clientèle ainsi que de la concurrence pour à la fois minimiser les coûts et maximiser les profits. Pour ce faire, il faut envisager différents combinaisons et voir celui qui peut permettre de diminuer les coûts des logistiques rattachés au transport mais aussi quérir la satisfaction des clients en tout temps.

Parallèlement à cela, le développement des activités de l’entreprise devrait aussi se faire en fonction de l’analyse de la concurrence. Généralement, afin de se constituer une clientèle, il faudrait se démarquer des autres et opérer dans une zone où la concurrence est moins rude. Pourtant, être seul dans une certaine localité n’est pas toujours perçu comme avantage. En effet, pour certains produits et activités en particulier, c’est la concentration des professionnels dans un rayon circonscrit qui crée la demande et s’en écarter nuirait gravement à l’image. Ainsi, les consommateurs évitent de passer toute entreprise opérant hors de ce périmètre, par habitude, par crainte de risque ou pour des cas purement pratique. C’est la raison pour laquelle les offres de location bureau dans ces pôles à forte densité partent très rapidement et y sont très attendues.

Cas des jeunes entreprises : travailler chez soi, est-ce une bonne idée ?

Constituant une solution bien pratique et financièrement avantageuse, le travail à la maison est une alternative qui séduit beaucoup de gens. En optant pour cette voie, on évite entre autres, de fastidieuses recherches, une longue attente et du côté financier, une certaine somme d’argent qui pourra être réaffectée ailleurs, puisqu’on n’aura plus besoin d’un bureau à louer. De plus, l’argent épargnée se fera de manière continuelle par les coûts de transport et le loyer qui sont normalement dues et permettront de dégager un salaire pour retour sur investissement rapide. Néanmoins, il faut savoir que réaffecter son domicile et en faire un local de travail ne pourrait se faire que sous certaines conditions.

Par la suite, il faut faire la différence entre domicilier son entreprise à la maison et en faire un local de travail. En effet, la première option est relativement plus aisée et cela consiste à domicilier administrativement, c’est-à-dire affecter uniquement l’adresse de sa maison à son entreprise. On pourra réaliser cette opération si le bail d’habitation et la mairie ne s’y oppose pas, et cela, pour une durée indéterminée. Des solutions éventuelles pourraient être avancées en cas de refus, et il n’est pas requis de notifier le propriétaire ou le syndicat de la copropriété. La deuxième option, quant à elle, supposerait d’avoir un local de travail (bureau, atelier, point de vente) et de pratiquer l’activité à la maison. Pour cela, il est obligatoire d’obtenir l’aval des parties citées ci-dessus allant de la mairie au propriétaire. Par ailleurs, il faudrait aussi remplir toutes les formalités juridiques relatives à l’implantation de l’entreprise. De plus, l’activité devrait être permise, c’est-à-dire entrant dans le cadre des activités libérales autorisées légalement à domicile tels que les prestations intellectuelles ou artisanales.

Enfin, comme toutes choses sur terre, travailler chez soi présente aussi des inconvénients et occasionnent certains désagréments qui ne sont pas toujours pris en compte au moment de la décision. Travailler à domicile peut provoquer chez certaines personnes un isolement et une exclusion sociale puisqu’ils ne sortent jamais de chez eux. Par ailleurs, le fait de travailler à la maison implique de communiquer publiquement votre adresse personnel et vous expose à des potentiels incidents en cas de clients mécontents. Enfin, parmi les multiples points négatifs qui peuvent être évoqués, rappelons que la domiciliation de l’activité chez soi n’est permise que pour 5 ans si vous avez opté pour les statuts d’une société EURL ou SASU.

Autres alternatives à tarifs modérés

La première possibilité qui est offerte aux entreprises naissantes est un accompagnement sur divers aspects pour les permettre de se développer. Très prisé, connu sous divers noms faisant tous référence aux phases de maturation, les entreprises ont le choix entre se placer en pépinière, en couveuse ou en incubateur. Même si il y a des règles plus ou moins communs, chaque structure est libre de fixer elle-même ses propres règles d’adhésion. Au sein de ces institutions, les jeunes entreprises généralement ayant au plus 3 ans d’existence, peuvent bénéficier de locaux, d’équipements, d’aides et de conseils en tous genres pour une durée de 3 ans maximum pour les aider à prendre leurs envols.

Enfin, la dernière tendance à la mode ces dernières années est le concept de coworking. Littéralement, cet anglicisme désigne le fait de « travailler ensemble » et à cette fin, divers entreprises partagent en commun des locaux pour optimiser les coûts. Au-delà des simples murs, le concept de partage s’étend aujourd’hui à beaucoup d’éléments tels que les différents matériels ou le service de secrétariat. L’engouement autour de ce type de local s’explique aujourd’hui que hormis les tarifs de location qui sont nettement inférieurs à celui d’un local dédié, l’aspect collaboratif va de pair avec la construction d’un réseau indispensable au développement. Néanmoins, en contrepartie de ces avantages, il vous faudra faire certaines concessions pour permettre une cohabitation harmonieuse.

Enfin, sachez que ces options peuvent ne pas convenir à toutes les entreprises, notamment, ceux qui disposent d’un personnel et d’une clientèle nombreuse ou de ceux qui ont besoin de faire usage d’entrepôts. Si tel est votre cas, la meilleure solution soit d’acheter, soit de se lancer dans une location de bureaux.

Trouver un local professionnel

Cette option est la plus conventionnelle et le plus largement utilisé dans la recherche d’un local de travail. Pour cela, afin de disposer d’un local de travail, les entreprises procèdent par voie informatique (consultation des sites et des annonces), ou à l’ancienne (prospection directe, bouche à oreille) mais collaborent également avec les professionnels en travaillant avec des agences immobilières. Pour ce faire, trois options sont généralement offertes à l’entreprise à savoir la construction, l’acquisition directe par l’achat ou la location. La construction est la solution la plus pérenne permettant de disposer d’un local conforme aux moindres désirs y compris des excentricités dans l’architecture mais nécessite des moyens et surtout un laps de temps prolongé.

L’acquisition d’un local de travail se fait par le biais d’un achat immobilier et représente un investissement assez conséquent. Pour ce faire, on peut procéder de deux façons, l’une se fait par location dans laquelle il n’y a pas de reprise du fonds de commerce et dans ce cas, on opte pour l’achat en SCI, une pratique très usitée en immobilier. L’autre option suppose le rachat du fonds complet et est réalisé par transaction directe avec changement direct de propriétaire. En tout cas, quel que soit l’option retenue, l’achat permet de disposer entièrement du bien et offre toute les latitudes nécessaires en termes d’aménagements qu’en termes de disponibilités ne pouvant être réalisé dans le cadre d’un bail.

A côté de ces deux options, il nous reste la dernière possibilité de la location, une possibilité qui est offerte à moindre coût et qui offre beaucoup de souplesses, la seule obligation étant la soumission aux termes du bail. Pour cela, en fonction de votre activité et du type de local, vous pourrez selon les termes de la loi soumis à l’un trois types de baux commerciaux existants. Toutefois en cas d’activité saisonnière, vous aurez la possibilité de signer un autre type appelé bail dérogatoire. Dans le cadre de la location, la meilleure perspective est de se faire accompagner par des agences spécialisées dans les types de locations de bureaux.

 

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